LE GRAND PRIX 1906
Le premier Grand Prix de vitesse de l'Automobile Club de France (ACF) a eu lieu en Sarthe voilà plus d'un siècle. L'épreuve s'est déroulée les 26 et 27 juin 1906 sur un circuit triangulaire (Le Mans, Saint Calais et la Ferté-Bernard) de 103 kilomètres, comportant de grandes lignes droites et peu de villages difficiles à traverser. Le secteur routier utilisé pour la course était fermé à la circulation, son centre actif était installé sur une grande surface de terrain située sur les communes de Soulitré, Saint-Mars-la-Brière et de Pont-de-Gennes et le château de Saint-Mars-la-Brière servait de poste de commandement.
Sur les 32 voitures engagées, seule 17 ont passé la ligne d'arrivée. C'est le pilote hongrois Ferenc Szisz, alors âgé de 32 ans, qui a remporté la course au volant d'une Renault type AK de 13 litres de cylindrée et de 90 chevaux de puissance, équipée de pneu Michelin. Il a parcouru les 1239 kilomètres en 12 heures 14 minutes et 7 secondes, à la vitesse moyenne de 101 kms/h. Sa statue figure à l'entrée principale de Hungaroring, circuit automobile où se court le Grand Prix de Hongrie de Formule 1, et la salle de presse y porte sont nom.
Le Mans,26 et 27 juin 1906, avec d'autres passionnés, Georges Durand fonda le 30 décembre 1905, en comité du circuit de la Sarthe, qui devint le 24 janvier 1906, l'automobile club de la Sarthe, puis, plus tard, l'automobile club de l'ouest (ACO).
Pour fêter la naissance de cette course, Georges Durand décide d'organiser le 1er Grand Prix de l'A.C.F., aujourd'hui reconnu comme l'aïeul des grands prix actuels. Long de 103 km, le tracé forme un triangle reliant Saint-Mars la Brière / Saint Calais / La Ferté-Bernard.
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Selon la logique qui prévaut depuis 1906, le " Grand Prix" émigre chaque année : Strasbourg en 1922, Tours en 1923. L'ACS (Automobile Club de la Sarthe) se trouve orphelin de son événement qu'elle voudrait voir devenir annuel et, si possible, unique. L'idée d'une course d'endurance fait son chemin. Reste à entreprendre les démarches nécessaires, ce à quoi va s'employer Georges Durand, Président de l'ACS et pionnier de l'histoire des 24 heures.